Croisière de plongée en Egypte avec le Nautile Evo

Octobre 2021 – Assouplissement des règles Covid – on peut se remettre à rêver de voyages !

Vol Hurgada via Düsseldorf – en effet il n’y a pas de vol depuis la Belgique.

Croisière Brothers & Legends: ce sera une semaine “épaves” !

Au programme: Abu Dahab, Elphinstone Nord, Small Brother, Big Brother, épave “Le Numidia”, Yolanta Reef, épave “Dunraven”, épave “Le Thistlegorm”, Gubal, épave “le Rosalie Moller”, épave “Krisoula K”, épave “la Carnatic”, Erg Somya, et l’inévitable Police Station au retour.

A propos des e-mails, S/MIME, chiffrement, signature

S/MIME permet de signer un e-mail, et/ou d’encrypter (le mot correct est: chiffrer) à des destinataires connus. Ceci se fait avec des certificats, clés privées tout comme pour les sites web https ou signer du logiciel.

Le mail signé apporte une preuve d’authenticité, de non-falsification et de non-répudiation
– authentique: le certificat de la personne ou entité qui a signé est attaché au mail signé. Une autorité (par exemple Comodo) a délivré ce certificat à une personne, une société… en vérifiant l’identité et l’adresse e-mail de cette personne. La signature possède aussi la date et l’heure de l’ordinateur utilisé.
– non-falsification: un hash (check-sum) est calculé sur l’entièreté du mail, et c’est le hash qui est signé. Si on n’enlève ne fût-ce qu’une virgule, la signature est invalidée.
– non-répudiation(*): Sur base de cette signature on peut attester qui a signé et quand, et la personne qui a signé ne peut pas se rétracter.

(*) selon le certificat qu’on a acquis

Pour l’encryptage, pourquoi destinataires connus ? Parce qu’envoyer un message encrypté à un destinataire inconnu n’a simplement pas de sens.

S/Mime agit au niveau des clients mails (logiciels de mail) et non au niveau des serveurs. On parle de sécurisation de bout en bout.
Au niveau des serveurs, un message signé et/ou encrypté est juste un message comme un autre, pouvant contenir des sections relatives à S/Mime.

Il y a une quinzaine d’années, il y a eu Thawte (sud-Africain) qui a proposé des certificats gratuits pour faire du mail. Ils ont arrêté cette offre.

Il y a une dizaine d’années StartCom StartSSL a fait quelque chose de similaire, puis StartSSL s’est fait racheter par des Chinois, sans rien annoncer au public. Les Chinois ont merdé avec des pratiques inacceptables (production de certificats anti-datés, etc, donc faux en écriture) et ils se sont fait bannir, plus personne n’a reconnu les certificats qu’ils émettaient. Ils ont mis la clé sous le paillasson début 2018.

Il y a aussi eu notoirement Comodo, mais là c’est fini aussi.

Depuis, pour trouver un certificat gratuit émanant d’une autorité de certification il faut se gratter.

La carte d’identité belge permet de signer numériquement des documents, par exemple via Adobe Reader, mais ne permet pas de signer un e-mail. En effet la Belgique atteste de votre identité, mais absolument pas que votre adresse e-mail correspond à votre personne.

Lecture: http://kb.mozillazine.org/Getting_an_SMIME_certificate

Alternative, faire son propre CA et générer ses certificats soi-même,
Comme l’échange encrypté ne s’improvise pas, on peut envoyer ses certificats à ses correspondants par un autre moyen que le mail et on se fait confiance réciproquement. Ca fonctionne.

Signer avec un certificat qu’on a fabriqué soi-même n’apporte de la valeur ajoutée qu’auprès des correspondants réguliers qui peuvent enregistrer le certificat dans leur registre d’émetteurs de confiance.

Alternative: regarder du côté de gpg, système anarchique (sans autorité centrale) et qui fonctionne via un réseau de confiance.

Noter qu’aucun webmail ne peut valablement sécuriser vos e-mails car l’admin du webmail peut être le maillon faible.

Bye Bye Electrabel

Jusqu’il y a peu de temps je n’avais pas à me plaindre d’Electrabel.

Dans ma dernière facture de juin, j’ai constaté que je suis passé d’une tarification à prix fixe (contrat fix online) vers une tarification à prix variable, à effet rétroactif depuis le 1er janvier 2017, à des conditions beaucoup moins favorables. On a même une augmentation supérieure à 30% sur l’électricité de nuit !

Tout d’abord il convient de prendre garde: tous les échanges faits via leur site ne donnent pas lieu à l’envoi par mail d’une retranscription des échanges.
Il en est de même de la fonction “chat” avec un délégué. Donc si vous voulez garder une preuve de ce qui s’est dit, je vous conseille de faire les copier/coller nécessaires.

Prise de contact avec Electrabel le 31 mai.

Bonjour,
Concerne mes contrats 2 203 *** et 2 203 ***
Je constate que vous avez unilatéralement et sans mon accord changé la formule tarifaire, depuis un prix fixe vers un prix indexé, ceci à effet rétroactif depuis le 1er janvier.
Je vous invite à verifier et corriger cette erreur, et recalculer les deux factures.
Je vous remercie d’avance

Un délégué me téléphone et me prétend que j’ai été prévenu du changement de contrat avant la fin de l’année 2016.

C’est exact et en même temps mensonger, je retrouve un mail du 2 novembre qui dit texto:

Chère cliente, cher client,
Bonne nouvelle ! Nos prix de l’énergie baissent.
Vous profiterez automatiquement de ces prix avantageux pour votre nouvelle période contractuelle d’un an. Vous ne devez donc rien faire.
Découvrez votre avantage. Les détails de votre contrat sont également disponibles à tout moment sur votre Espace Client.

Suit un lien http: //p5trc.emv2.com/HP?b=Xf7uuQe93McvC….. avec un identifiant de tracking, et ce lien ne fonctionne pas.

Je réitère ma demande de continuer aux conditions du contrat que j’avais signé.

Comme mes questions sont précises, je reçois l’éternelle réponse “Nous étudions à l’heure actuelle votre plainte et vous garantissons que nous mettons tout en œuvre afin de vous apporter une réponse le plus rapidement possible.”… et un mois plus tard, toujours rien !

Le 29 juin j’ai donc chatté avec une aimable Fanny (prénom d’emprunt ?) et suite à cela le service facturation m’envoie copie d’une lettre datée du 30 novembre 2016 (mais que je n’avais jamais vue avant aujourd’hui) dénommée “vos nouveaux prix” … voici comment est expliqué le tarif:

Comment ces nouveaux prix Direct sont-ils calculés ?
Les prix Direct ci-dessus sont calculés selon la méthodologie définie dans la charte CREG appliquée par tous les comparateurs de prix, avec la valeur annuelle des paramètres d’indexation disponible au 4ème trimestre 2016 (Belpex = 36,49 €/MWh pour l’électricité,
Zig DAQ = 13,6431 €/MWh pour le gaz naturel). Vos nouveaux prix se basent sur les formules suivantes (hors TVA) : tarif normal (0,2100 + 0,1059 x Belpex), gaz naturel (0,4500 + 0,1000 x Zig DAQ). Pour suivre les évolutions des paramètres d’indexation par trimestre tels qu’ils vous seront facturés, rendez-vous sur www.engie-electrabel.be/parametres

C’est magnifique comme enfumage.

Il est temps de faire marcher la concurrence. Bye bye Electrabel.

 

 

BIOS et UEFI ? La Free Software Foundation ne veut pas d’un firmware qui bloque Linux

Sous la plume de Jozef Schildermans, DataNews a publié un article intéressant à cette adresse :

La Free Software Foundation (FSF) lance une offensive contre le firmware qui complique l’installation de systèmes d’exploitation alternatifs tels Linux sur des ordinateurs tournant sur Microsoft Windows 8.

L’association de défense des intérêts des entreprises de logiciels ouverts Free Software Foundation (FSF) souhaite que les fabricants d’ordinateurs arrêtent d’incorporer des limites de démarrage dans leur firmware. La FSF a déjà collecté plus de 41.000 signatures dans le cadre d’une pétition qui appelle à ne pas vendre des ordinateurs “jailed” (prisonniers) sur lesquels l’on ne peut installer qu’un seul système d’exploitation. Dans la pratique, il s’agit souvent de Microsoft Windows.

Dans une réaction au site web Parity News, Richard Stallman, président de la FSF, explique qu’il n’a aucun grief contre l’Unified Extensible Firmware Interface (UEFI), qui remplace le BIOS (Basic Input/Output System) datant des années septante du siècle dernier dans de récents ordinateurs et tablettes basés Intel. Grâce à un dispositif appelé ‘SecureBoot’, l’UEFI résiste mieux au malware (maliciel) qui se niche dans le firmware. Seuls des systèmes d’exploitation et des pilotes dotés d’un certificat de sécurité peuvent être installés sur ces ordinateurs. La FSF estime que c’est une bonne chose, à condition que l’utilisateur en garde le contrôle.

Mais les fabricants d’ordinateurs peuvent empêcher que les utilisateurs modifient eux-mêmes les paramètres de l’UEFI SecureBoot. Résultat: aucun système d’exploitation alternatif, tel Linux, ne peut être installé sur un tel système ‘RestrictedBoot’. Or tel est bien le cas sur un nombre croissant d’ordinateurs et de tablettes intégrant une version préinstallée du nouveau système d’exploitation Windows 8 de Microsoft.

La FSF souhaite que les fabricants de hardware permettent aux utilisateurs de désactiver RestrictedBoot dans l’UEFI ou qu’ils prévoient une autre méthode autorisant l’installation d’un système d’exploitation alternatif à côté ou à la place de Windows 8.

La Linux Foundation, qui regroupe la plupart des fabricants Linux, avait diffusé en octobre dernier le code-source d’un UEFI SecureBoot preloader, afin que les utilisateurs puissent tout de même encore installer des distributions Linux sur du matériel RestrictedBoot. Pour faire effectivement fonctionner ce ‘preloader’, un certificat de sécurité signé par Microsoft s’avère nécessaire. La Linux Foundation l’a demandé, mais ne l’a encore et toujours pas reçu.

Sur les ordinateurs intégrant un BIOS ou un firmaware UEFI, dont SecureBoot peut être désactivé, les utilisateurs peuvent comme toujours installer Linux ou un autre système d’exploitation alternatif.

Les PC vendus aujourd’hui ont effectivement un micro-code UEFI et non BIOS. Reste à voir si j’arrive à lancer l’exécution d’un LiveCD…

Lien vers la campagne de FSF