Lave-vaisselle IKEA (en fait Electrolux) et code d’erreur i20

Lave-vaisselle en panne. Modèle IKEA SKINANDE, qui possède une étiquette avec le logo d’Electrolux (911536047) . AEG, Electrolux, Frigidaire, ces marques proviennent des mêmes usines.

Après un comportement erratique avec le remplissage et la vidange il s’est définitvement obstiné à faire fonctionner la pompe de vidange en début de cycle, mais trois fois 90 secondes, suivi d’un arrêt sur code d’erreur i20. Le circuit de vidange fonctionne bien, le tuyau n’est pas plié et la pompe fonctionne très bien, l’eau est évacuée.

J’incrimine immédiatement le pressostat qui doit détecter le niveau correct de l’eau. Il n’est pas rare que le petit tuyau qui relie le pressostat à la cuve soit obtrué avec des débris ce qui produit des comportements comme celui-ci.

Mais je ne trouve pas de pressostat dans ce lave-vaisselle !

J’ai d’abord suspecté un composant : OVI capteur de turbidité de l’eau. J’ai acheté la pièce de remplacement et ce fut inutile, le problème a persisté.

La photo montre le composant original OVI en haut à gauche du bol, il est de couleur verte, montré avec son connecteur blanc.

J’ai posté un message dans le forum commentreparer.com et un internaute très sympa m’a posté des réponses et des documents qui m’ont mis sur la voie.

J’ai obtenu par ailleurs de la firme bruxelloise misterpieces.be (que je salue au passage, ces gens sont aussi extrêmement sympathiques) un éclaté de mon lave-vaisselle où il y a effectivement une pièce (n° 12 sur l’éclaté) qui pourrait être celle que je cherche.

Retour à 4 pattes sous la machine.

Et là bingo ! je la trouve, elle crevait les yeux. J’agrandis la vue précédente et c’est la pièce entourée plus bas:

Le voilà mon pressostat ! Il était clipsé directement sur le bol réceptacle !
Allez, encore deux photos:

Après avoir retiré des crasses gluantes avec un cure-dents, puis un peu de vinaigre versé dedans et que je laisse agir pendant une demi-journée, puis rinçage avec un petit jet d’eau (en préservant la partie sèche de la pièce), il y a encore quelques crasses qui sortent, …  et oui ça refonctionne !!

 

 

A propos des e-mails, S/MIME, chiffrement, signature

S/MIME permet de signer un e-mail, et/ou d’encrypter (le mot correct est: chiffrer) à des destinataires connus. Ceci se fait avec des certificats, clés privées tout comme pour les sites web https ou signer du logiciel.

Le mail signé apporte une preuve d’authenticité, de non-falsification et de non-répudiation
– authentique: le certificat de la personne ou entité qui a signé est attaché au mail signé. Une autorité (par exemple Comodo) a délivré ce certificat à une personne, une société… en vérifiant l’identité et l’adresse e-mail de cette personne. La signature possède aussi la date et l’heure de l’ordinateur utilisé.
– non-falsification: un hash (check-sum) est calculé sur l’entièreté du mail, et c’est le hash qui est signé. Si on n’enlève ne fût-ce qu’une virgule, la signature est invalidée.
– non-répudiation(*): Sur base de cette signature on peut attester qui a signé et quand, et la personne qui a signé ne peut pas se rétracter.

(*) selon le certificat qu’on a acquis

Pour l’encryptage, pourquoi destinataires connus ? Parce qu’envoyer un message encrypté à un destinataire inconnu n’a simplement pas de sens.

S/Mime agit au niveau des clients mails (logiciels de mail) et non au niveau des serveurs. On parle de sécurisation de bout en bout.
Au niveau des serveurs, un message signé et/ou encrypté est juste un message comme un autre, pouvant contenir des sections relatives à S/Mime.

Il y a une quinzaine d’années, il y a eu Thawte (sud-Africain) qui a proposé des certificats gratuits pour faire du mail. Ils ont arrêté cette offre.

Il y a une dizaine d’années StartCom StartSSL a fait quelque chose de similaire, puis StartSSL s’est fait racheter par des Chinois, sans rien annoncer au public. Les Chinois ont merdé avec des pratiques inacceptables (production de certificats anti-datés, etc, donc faux en écriture) et ils se sont fait bannir, plus personne n’a reconnu les certificats qu’ils émettaient. Ils ont mis la clé sous le paillasson début 2018.

Il y a aussi eu notoirement Comodo, mais là c’est fini aussi.

Depuis, pour trouver un certificat gratuit émanant d’une autorité de certification il faut se gratter.

La carte d’identité belge permet de signer numériquement des documents, par exemple via Adobe Reader, mais ne permet pas de signer un e-mail. En effet la Belgique atteste de votre identité, mais absolument pas que votre adresse e-mail correspond à votre personne.

Lecture: http://kb.mozillazine.org/Getting_an_SMIME_certificate

Alternative, faire son propre CA et générer ses certificats soi-même,
Comme l’échange encrypté ne s’improvise pas, on peut envoyer ses certificats à ses correspondants par un autre moyen que le mail et on se fait confiance réciproquement. Ca fonctionne.

Signer avec un certificat qu’on a fabriqué soi-même n’apporte de la valeur ajoutée qu’auprès des correspondants réguliers qui peuvent enregistrer le certificat dans leur registre d’émetteurs de confiance.

Alternative: regarder du côté de gpg, système anarchique (sans autorité centrale) et qui fonctionne via un réseau de confiance.

Noter qu’aucun webmail ne peut valablement sécuriser vos e-mails car l’admin du webmail peut être le maillon faible.

Coyote, vie privée, croisement d’informations

Je possède un Coyote Mini. Je l’ai branché aujourd’hui sur mon PC d’abord pour recharger la batterie qui montre des signes de faiblesse en ces temps de Covid-19, et puis voyons s’il propose une mise à jour.

Le Coyote est reconnu par le PC comme un stockage, une clé USB.

Je suis très surpris d’y trouver 2 fichiers, un log et un xml, qui contiennent tous les deux le n° de série de ma voiture.

Donc en connectant le Coyote sur un port USB de la voiture, celle-ci a communiqué son n° de chassis (VIN), Coyote le récupère et le retransmet très certainement à la firme Coyote Systems.

Bon, maintenant faut vraiment être con pour voler un Coyote qui est équipé d’un GPS et d’un GSM. On appelle ça un traceur.

Moralité: connectez le moins d’appareils possible au port USB de votre voiture, afin de préserver l’intégrité de la voiture et de l’appareil connecté ; il y a des câbles USB qui ne tranmettent pas les data.

Ou bien utilisez le bon vieil adaptateur sur la prise d’allume cigares.