Ce matin, un mail de LinkedIn. “Peut-être connaissez-vous cette personne-ci, celle-là, et encore un tel ou une telle.”
Comment LinkedIn a-t-il pu me retracer jusqu’à d’improbables anciennes relations telles que:
- un directeur de l’Institut Européen d’Innovation et de Technologie (EIT) – ça date de 2009-2010
- un parent d’élève de la même classe qu’un de mes enfants, il y a aussi environ 5 ans
- un animateur de comité de quartier (Verregat à Laeken, où j’habitais avant)
- la fille de la locataire d’un appartement qui a appartenu à ma maman
- un prof de tennis qui a enseigné à mes enfants, il y a plutôt dix ans que cinq, et devenu entretemps directeur du Primerose
- un compagnon de plongée sous-marine, qui faisait partie d’un même voyage, et croque-mort de profession
Mes e-mails ne transitent pas par un des grands noms de ce monde. Pas de Yahoo, Hotmail ou Gmail pour moi. Au moins une de ces personnes ci-dessus possède sa boîte mail ailleurs que chez ceux-là, à savoir chez Scarlet. Les échanges e-mail entre cette personne et moi vont directement de mon serveur à celui de Scarlet, et vice-versa.
La fuite des contacts de mon carnet d’adresses n’est pas envisageable non plus: ces gens ne s’y trouvent pas.
Je n’ai de lien Facebook avec aucune de ces personnes. En fait, je ne trouve aucun fil conducteur commun.
Comment LinkedIn a-t-il fait son data mining ? Je serais bien intéressé de le savoir, mais je risque bien d’être déçu…
En fait, quand quelqu’un s’inscrit (ton croque mort, comùpagnon de plongée par ex 😉 sur LinkedIn, il peut autoriser celui-ci à repomper tout son carnet d’adresses (gmail ou autre), avec dans le lot ton précieux mail qui vient alimenter direct la base mail de LinkedIn qui peut recouper les relations mails !
Idem pour l’appli LinkedIn qui repompe goulûment tous les contacts de ton smartphone pour la filer à Microsoft : il suffit qu’une seule de tes connaissance l’utilise…
Bref BigBrother a encore de beaux jours devant lui si on le laisse faire !